dimanche 8 avril 2007

Le Bas-du-Ruisseau-Vacher/ Sainte-Marie / Sainte-Marie-Salomée / Sainte-Marie-Salomé




Historique

Au nord de L'Épiphanie et au sud de Joliette, dans la région lanaudoise, on retrouve la municipalité de la paroisse de Sainte-Marie-Salomé, couramment dénommée Sainte-Marie, créée officiellement en 1888 par détachement territorial de Saint-Jacques-de-l'Achigan – les lettres patentes portant la graphie Salomée, qui sera rectifiée en 1986. Par ailleurs, tant la paroisse érigée canoniquement la même année, et à laquelle elle a emprunté sa dénomination, que le bureau de poste établi en 1889 ont adopté l'orthographe correcte Salomé. Cette appellation identifiait primitivement la station de chemin de fer et évoque sainte Marie Salomé, ou simplement Salomé, probablement la mère de Jean et de Jacques le Majeur, qui a vécu au Ier siècle. Suivant une interprétation de l'Évangile de Jean, cette sainte, dont la fête liturgique est célébrée le 22 octobre, pourrait être la sœur de Marie, mère de Jésus. Le voisinage immédiat des municipalités de la paroisse et du village de Saint-Jacques tend à accréditer la première interprétation. La première vague de colonisation intervient vers 1765 avec l'arrivée d'Acadiens de Boston qui s'installent sur la rive sud du ruisseau Vacher, dans la seigneurie Saint-Sulpice. En 1790, quelques familles de Château-Richer les rejoindront. L'origine acadienne de l'endroit est marquée par sa dénomination courante, au cours des années 1890, de Sainte-Marie-Salomé-de-Port-Royal, d'après le lieu d'Acadie. Le défrichement véritable de l'endroit débute vers 1820. Le nom sous lequel on connaissait la localité avant 1888, Le Bas-du-Ruisseau-Vacher, évoque un certain Vacher, dit Saint-Antoine qui accompagnait l'arpenteur Jean Péladeau en 1767 sur le territoire de la seigneurie Saint-Sulpice. La deuxième beurrerie du Québec verra le jour à cet endroit aussi tôt qu'en mars 1883. Circonscrit à demi par une bande de terre sablonneuse, l'espace saloméen se révèle propice à la culture de la pomme de terre. Une sablière à l'ouest et des terres argileuses au nord (culture du foin, du tabac, des céréales) complètent la topographie locale. Les citoyens ont été affublés du blason populaire Samaritains, tiré de la proximité phonique entre Sainte-Marie, parfois prononcé [samari], et le gentilé des citoyens de la ville comme de la région de la Palestine, lequel demeure en relation avec la thématique biblique qui entoure le nom municipal.

Source: Site Internet de la Commission de toponymie du Québec

Bibliographie

  • [Comité des fêtes du 100e anniversaire de Ste-Marie-Salomé]. Sainte-Marie-Salomé, 1888-1988, Sherbrooke, Éditions Louis Bilodeau & fils, 1987, 319 p.
  • HENRI, Bernard, COLLÈGE DE L’ASSOMPTION. Ste-Marie-Salome, comte de Montcalm: ses ressources et ses acquis socio-culturels: recherche monographique, L'Assomption, Collège de l'Assomption., 1982, 84 feuillets
  • LANOUE, François, ptre [et Guy COURTEAU]. La paroisse de Ste-Marie-Salomée, dans Une Nouvelle Acadie – St-Jacques-de-L’Achigan, Joliette, 1973, p. 198-199
  • MELANÇON-MIREAULT, Thérèse. Le Bas du Ruisseau Vacher: Ste-Marie-Salomé, Ste-Marie-Salomé, Club Âge d'or, 1986, 216 p.

Webographie

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