jeudi 18 janvier 2007

Saint-Lin-Laurentides / Saint-Lin / Ville de Laurentides / Saint-Lin-de-Laurentides / Laurentides / Saint-Lin-de-Lachenaye / Saint-Lin-de-Lachenaie


Historique
La nouvelle ville de Saint-Lin–Laurentides a été créée le 1er mars 2000. Elle est issue du regroupement de la municipalité de Saint-Lin et de la ville de Laurentides. L'ancien territoire de la municipalité de Saint-Lin occupait une vaste superficie de la MRC de Montcalm avec ses 113 km²; cette municipalité de la région de Lanaudière ceinturait dans ses limites la ville de Laurentides (1883), anciennement municipalité du village de Saint-Lin (1856). Elle a été établie sur les rives de la rivière de l'Achigan.
C'est vers 1807 qu'un groupe de pionniers de Saint-Pierre-du-Portage –qui deviendra ultérieurement « L'Assomption » (1838) – s'installent dans le secteur qui sera érigé canoniquement en 1828 et civilement en 1836 en paroisse de Saint-Lin-de-Lachenaie, « Lachenaie » étant orthographié à l'époque « Lachenaye ». Ce territoire ressortissait en partie aux seigneuries de La Chesnaye et de L'Assomption, de même qu'au fief Marsolet. Cette appellation sera reprise sous la forme abrégée « Saint-Lin » pour la municipalité de paroisse érigée en 1845, abolie en 1847 pour devenir partie de la municipalité de comté. Elle sera rétablie comme de nombreuses autres, en 1855, sous la dénomination « Saint-Lin-de-Lachenaye ». L'identification choisie entretient un lien avec le lieu d'origine des pionniers, Saint-Pierre-du-Portage. En effet, saint Lin, qui régnera de 67 à 76 comme pape, a été converti par saint Pierre et lui a succédé. Ayant exercé son pontificat sous Néron et Vespasien, il sera écarté du nouveau calendrier liturgique, son martyre n'ayant jamais été attesté.
Longtemps connu sous l'appellation « Saint-Lin-des-Laurentides », l'endroit a vu l'un de ses fils, Wilfrid Laurier (1841-1919), accéder à la direction du pays en 1896, poste qu'il occupera jusqu'en 1911. Son père, Carolus Laurier, fut le premier maire de la municipalité de 1855 à 1861. Sa maison natale et les environs ont été classés lieu historique national. En outre, les bureaux de poste de Saint-Lin (1847) et de Laurentides (1883) ont tour à tour desservi le territoire. Le nom de la ville s'accorde parfaitement avec la nature du territoire, formé d'une plaine faite de vastes espaces et de grands horizons, avec pour toile de fond le rebord méridional du Bouclier canadien, c'est-à-dire les Laurentides. L'appellation « Laurentides » a été attribuée par l'historien François-Xavier Garneau, en 1845, à ces montagnes qui suivent, au nord, une direction parallèle au fleuve Saint-Laurent, nom sur lequel a été formé celui de « Laurentides ». On y remarque la présence de nombre de lacs. La culture du tabac demeure l'une des activités économiques prédominantes de la nouvelle ville.
Bibliographie
  • [ANONYME]. Directoire de Joliette, St-Jacques, St-Lin, St-Jérome, Terrebonne, St-Eustache, l'Assomption, Ste-Thérèse, etc., Montréal, La Compagnie d'impression et de Publications de Lovell, 1877, 434 p.
  • [ANONYME]. La Consécration de l'église de St-Lin des Laurentides: d'après les rapports de la presse, 29 avril 1891, Montréal, C.O. Beauchemin, 1891, 54 p.
  • BÉLANGER, Réal. Histoire économique et sociale de Saint-Lin, 1805-1883, et l'importance de la famille Laurier, Ottawa, Direction des parcs et des lieux historiques nationaux, Parcs Canada, Direction des affaires indiennes et du Nord, 1975, 160 p.
  • DION, Joseph Octave. Aux citoyens de St.lin, [s.n.], [s.l.], 1872, 36 p.
  • DION, Joseph Octave. St-Lin et sa journée du 9 octobre 1872, Montréal, La Minerve, 1872, 36 p.
  • GUILBAULT, Louise, dir.. Municipalité de Saint-Lin, 1836-1986. Saint-Lin, Corporation municipale de Saint-Lin, 1985, 311 p.
  • [Comité des fêtes du 100e anivverssaire de Ville des Laurentides]. Ville des Laurentides, 1883-1983, Sherbrooke, Les albums souvenirs québécois [1983], 320 p.
Webographie

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